Bonjour Wahrani,
Et vous pensez que c’est une référence ? Les rabbins ont délibérément écarté du canon biblique les textes qui étaient les plus clairs concernant la venue de Jésus-Christ. Baruch en fait partie et en a fait les frais !
Je m’étonnais que nous n’ayons pas encore eu l’occasion de parler de ces fameux « prophètes arabes ». Désolée, mais il y a contradiction dans les termes… Il n’y a pas de prophète arabe car il n’y a de prophète qu’en Israël. Voyez les critères présentés dans le message qui a initié cette conversation, vous verrez que vos « prophètes arabes » n’en remplissent aucun…Je passe sur l’hypothèse que ces prophètes n’aient même aucune réalité historique ou que la tradition islamique ait réinterprété et attribué un ministère prophétique à quelques obscurs personnages bibliques. A ajouter encore aux erreurs factuelles du Coran.
Vous me présentez des peuples dont les traditions
religieuses ont des points communs avec la foi monothéiste. C’est bien mais
c’est ce que Saint Thomas explique déjà en s’appuyant sur l’Ecriture :
certaines vérités divines sont accessibles à tout être humain, par
l’observation de
Voilà en gros sur quoi s’appuie votre raisonnement sur les droits supposés d’Ismaël à la prophétie : sa primogéniture. Vous convoquez des versets à l’appui de vos dires qui concernent des sujets étrangers les uns aux autres : le patrimoine, la prophétie, la bénédiction divine…
- >Les règles que vous citez à partir du Deutéronome ne concernent que le partage du patrimoine à égalité entre les fils d’un même père. Ces lois se sont appliquées à partir de l’entrée d’Israël en Canaan. Elles ne concernent en rien Ismaël et Isaac. C’est Abraham qui a exclu lui-même son fils Ismaël de ses droits hypothétiques à un héritage en le renvoyant avec sa mère (Gn 21, 14).
-> Par amour d’Abraham, Dieu a bénit Ismaël mais il ne s’agit que de bénédiction terrestres de prospérité et de fécondité. Aucune bénédiction spirituelle n’est attachée à la postérité d’Ismaël, et la prophétie est une bénédiction spirituelle.
-> Enfin, en Israël, la primogéniture ne donne
aucun droit particulier et l’aîné n’a pas de droits mais des devoirs, celui de
respecter les devoirs religieux pour la famille et le clan. C’est pourquoi
toute
Je reconnais avoir été sensible à votre développement concernant le souci de justice si prégnant dans l'Islam. C'est un besoin fondamental de l'être humain d'être traité avec justice et dans le respect de ses droits et une blessure terrible que de subir l'injustice. J'ai constaté et je le reconnais volontiers qu'il y a dans l'islam, un souci du plus faible et d'équité en rendant à chacun ce qui lui est dû, en particulier, le plus démuni et le plus vulnérable.
Mais la vraie justice est de s'accorder à la volonté aimante de Dieu notre Père et donc d'écouter sa Parole. Comment deviendrez-vous vraiment juste, sans les prophètes de Dieu et celui que Dieu nous a donné, Jésus-Christ ?
Avec mon amitié,
Catholique
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